Cet ainsi que je viens de recevoir le numéro de Février de Vogue Paris. Premier de l'année 2011, et dernier dirigé par Carine Roitfeld. Une collaboration prend ainsi fin, entre une maison d'édition de renom presque centenaire, et la créativité d'une femme à la mode qui a su faire perdurer le prestige du mensuel français.
En 2001, Carine Roitfeld, mannequin dès lors, se voit proposer le poste de rédactrice en chef du Vogue franaçais. Elle remplace ainsi Joan Juliet Buck, en poste depuis 1994. Carine a contribué à l'image des marques Gucci, Missoni, Versace, Yves Saint Laurent et Calvin Klein et gagné la considération du milieu de la mode tout en revendiquant un style légèrement décalé. C'est ainsi qu'après 10 ans à la tête du magazine, la rédactrice décide de quitter la maison Vogue "pour se consacrer à des projets plus personnels". Mais son nom évoquera encore longtemps le chic et le prestige de Vogue Paris...
Sentiment ainsi partagé entre le pincement au cœur de voir partir cette dame de la mode, et la confiance envers celle qui lui succèdera désormais, Emmanuelle Alt.
Cette journaliste mode fait ses débuts au magazine féminin Elle en 1985, en temps qu'assistante au service beauté, elle n'a alors que 17 ans. Puis elle rejoint deux ans plus tard le magazine 20 Ans comme rédactrice mode et en devient la rédactrice en chef mode en 1993. En 1998, elle occupe le même poste, mais pour la revue Mixte, qu'elle quitte pour Vogue en 2000.
Aujourd'hui, c'est avec une certaine fierté et pression, qu'elle reprend le fameux flambeau. Profond chamboulement pour Vogue ou simple élan de fraîcheur? La magazine demeurera néanmoins au sommet de la presse couture française...
Le magazine prend ainsi un tournant décisif quand à l'écriture de cette nouvelle page de son histoire, celle signée par Emmanuelle Alt.
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